Quand le punk vient à Lyon...

Publié le par Vero

Il est rare qu'à Lyon se passe ce genre d'événements : le Eastpack antidote tour 2005 est passé par le Transbordeur ce week-end et ça décrasse bien les oreilles ! Il fallait retrouver les baggies, enfiler les Vans, son plus beau T-shirt de NOFX et filer à Villeurbanne. Un concert, une soirée, quatre artistes de la scène punk-rock tous aussi impressionnants les uns que les autres.

 

"The Unseen" ouvrirent le bal ! Petit groupe de Boston qui en est déjà à son 5e album. Globalement inspiré par Bad Religion, the Misfits ou encore les Clash, dont ils ont vraisemblablement gardé la garde-robe (jeans resserrés aux chevilles et assez moulants). Sur scène...on peut dire qu'ils dégagent une certaine énergie, assez violente d'ailleurs, le chanteur et le bassiste se partageant le micro pour hurler des paroles "inaudibles à mes pauvres oreilles", malheureusement collées aux enceintes de côté, de peur de me faire écraser par une foule en transe si je daigne m'approcher. La fosse bouillonne et the unseen s'en donne à coeur joie.

 

Le public de jeunes punkers maintenant en nage, les Randy peuvent prendre la scène sans grand effort. Il faut dire qu'ils sont presque les doyens de la soirée. Depuis les années 90, la Suède nous a livré de nombreux groupes sur la scène pop internationale, mais moins pour la scène punk-rock. Les quatre compères arrivent donc sur scène paisiblement, vêtus de costumes noirs sur lesquels ils ont peint des squelettes de manière très artisanale, et on avoue ne pas savoir à quelle sauce être mangé... Ca sent le NOFX, sans trop s'en approcher, les mélodies sont carrées, les suédois bedonnants n'ont pas l'air d'être de nature tres énervée,... Que dire de plus...

 

 

Flogging Molly, l'extraterrestre venu d'Irlande ! Et bien non, Flogging Molly est un groupe d'origine américaine, malgré les connotations irlandaises du groupe apportées par le chanteur, lui d'origine iralndaise. Au programme : violon, accordéon et grosse guitare ! On ne peut être que surpris par le choix de ce groupe au son punk-folk-pop-rock... qu'on arrive peu à catégoriser finalement ! Et pourtant, tout se passe dans la bonne humeur et dans un esprit festif. L'heure n'est pas au pogo mais à la gigue, la fosse ressemblant plus au spectacle "Lord of the dance" qu'à une scène de "Braveheart" !

 

Last but not least... les tant attendus suédois de Millencolin ! Juste après les Descendents, et contemporain de Pennywise, les membres de Millencolin ont tout simplement commencé par faire du skate. Puis leur a germé l'idée de faire de la musique pour aller avec. Et voilà, comment les suédois arrivent avec des idées de génie à illuminer la scène skate-rock-punk ! Une énergie très présente malgré leurs rides naissantes, les Millencolin ont toujours le même esprit. 6 albums à leur actif, une consécration pour leur excellent 4e album, Pennybridge pionners, qu'ils ont eu la chance d'enregistrer Outre-Atlantique,... du gros son, mais du beau son. On chante avec eux, on danse, on essaie d'attraper au vol chaque médiator jeté par Mathias Farm (médiator orange customisé aux couleurs du groupe et signé). Bref, du bonheur en boîte.

 

 

 

Publié dans Musique

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